Alimentation :
Enquête alimentaire recherchant des facteurs de déséquilibre, et des facteurs stabilisants :
· Existence d’une collation matinale à l’école : motivation ?
· Prise du déjeuner à la cantine : adaptation de l’alimentation au profil des menus ?
· Ecran pendant le temps de repas
· Durée courte du repas
Recommandations :
· 4 repas par jour
· Petit déjeuner pris à la maison, à table
· Au moins 1 repas familial pris en commun
· Quantités adaptées
· Composition équilibrée :
o Eau à volonté
o Fruits et légumes : Frais, en conserve ou surgelés, 5 par jour au moins
o Féculents : à chaque repas
o Produits laitiers : 1 portion (apporte environ 200 mg de calcium, ex : 1 verre de lait moyen, 1 yaourt, 20 g d’emmental, 3 petits suisses, 50 g de camembert), 3 ou 4 fois par jour selon la quantité par portion et la richesse en calcium (alterner les différents types de produits laitiers) Le lait demi-écrémé convient
o Protéines animales : poisson, viande, œufs : 1 portion de 50 g, ex : ½ steak haché, 50 g de poisson, 1 œuf, 1 fine tranche de jambon blanc, 1 fois par jour - Privilégier les morceaux moins gras - Poisson au moins 2 fois par semaine, dont au moins 1 fois du poisson gras (maquereau, sardine, hareng, saumon..) En quantité inférieure à l’accompagnement (féculents, légumes, légumes secs)
o Matières grasses : Consommation limitée - Privilégier les MG d’origine végétale
o Boissons et produits sucrés : Consommation limitée - Habituer l’enfant à ne pas trop sucrer ses yaourts - Privilégier les fruits frais en dessert - Au goûter privilégier le pain/biscottes avec du chocolat/confiture, fromage, compote, fruits frais…
Activité physique :
Avant 5 ans : 3 heures d’activité physique par jour : marche, course, sauts, jeux, découverte du milieu aquatique…
Dont des activités qui renforcent les systèmes musculo-tendineux, ostéo-articulaires et la souplesse (saut à la corde, jeux de ballon…) : un jour sur deux
Lutter contre la sédentarité :
· Limiter les activités en position assise ou immobile
· Ne pas dépasser 2 heures consécutives en position assise ou semi-allongée
· Marcher quelques minutes si l’enfant est resté assis plus de 2 heures
Avant 5 ans le temps d’écran est limité à 1 heure par jour maximum
Les écrans :
Avant 5 ans le temps d’écran est limité à 1 heure par jour maximum ; les écrans doivent être arrêtés au moins 1 heure avant le coucher
5 messages face aux écrans :
· Comprendre le développement des écrans sans les diaboliser
· Ecrans dans les espaces de vie collectives, pas dans les chambres des enfants
· Des temps sans aucun écran
· Oser accompagner la parentalité pour les écrans
· Veiller à prévenir l’isolement social
Règles des 3-6-9-12 :
· Avant 3 ans = pas de télévision
· Avant 6 ans = pas de console de jeux
· Avant 9 ans = pas d’internet
· Avant 12 ans = pas d’internet seul
4 temps sans aucun écran = 4 pas pour mieux avancer :
· Pas le matin
· Pas pendant les repas
· Pas avant de se coucher
· Pas dans la chambre de l’enfant
Des conseils aux parents :
· Cartographier les écrans dans la maison : pas de télévision dans les chambres, usage des écrans réservé aux espaces communs
· Prendre conscience des habitudes familiales, en particulier parentales (les enfants prennent souvent exemple sur leurs parents)
· Eviter d’utiliser les écrans comme une récompense
· Se rendre disponible et proposer d’autres activités aux enfants
· Laisser l’enfant jouer librement pour développer son imaginaire, parfois au prix d’un peu de désordre et de bruit dans l’espace familial
· Limiter le temps passé devant les écrans (télévision, jeux vidéos, ordinateur, tablette…) : fixer à l’avance et annoncer le temps autorisé
· Repousser le plus possible l’âge d’équipement des enfants
· Mettre en place des temps sans écran
· Protéger des contenus inadaptés : réduire l’exposition aux publicités (émissions en rediffusion, logiciel bloquant anti-publicités…), respecter les signalétiques d’âge et en parler avec l’enfant
· Accompagner ses enfants : s’intéresser à leurs activités sur écran et en parler, privilégier les activités communes
· Rester parent : oser fixer des règles et être ferme : face aux écrans les enfants doivent être protégés, et parfois rassurés
Négligence, maltraitance :
· Rechercher des facteurs de risque liés à l’environnement bio-psycho-social
· Questionner sur d’éventuelles difficultés de comportement de l’enfant (colères difficiles à gérer, sommeil perturbé…) rapportées par les parents et/ou l’entourage
· Questionner sur des difficultés éducatives parentales
· Questionner sur des traumatismes récents et leurs mécanismes de survenue
En cas de difficultés notables : le déclenchement d’une Information Préoccupante auprès de la Cellule de Recueil des IP (CRIP : elle dépend du Conseil Départemental) peut être indiqué après explications aux parents
En cas d’urgence, l’enfant doit être soustrait au risque de récidive de maltraitance, souvent par une hospitalisation, et un Signalement au Procureur de la République est nécessaire.